Le blog d’Hervé
Madère, ce sont des souvenirs de régate : en 2004 lors de la Transat AG2R en figaro, je m’y étais arrêté pour réparer mon tangon. Une escale express où les organisateurs avaient tout prévu : quelqu’un pour nous réparer la pièce, une bonne douche et surtout un steak sur le bistrot du port : Ducouver. A l’époque je ne savais pas si j’avais tant apprécié ce cube de boeuf à cuire soi-même sur l’ardoise brûlante, en raison de l’escale à terre ou si la viande était tellement bonne. Donc, en 2007, de retour à Madère pour l’escale de la transat 6.50, j’y suis retourné et pas tout seul. Et bien, c’est vraiment la viande qui est extraordinaire, ce que pourront vous confirmer Jean-Marc, Muriel, Philippe et Valérie Rey-Gorrez, Rachel, Denis, etc.
Et en 2008, c’est avec les Bolli que nous y sommes allés, et là encore on a pas été déçu. Même Julie s’est mangé son gros morceau avec délices.
Mais cette fois, c’est un vrai plaisir que de pouvoir profiter sans avoir le stress de la régate en arrière-plan.Madère, c’est déjà l’ambiance des îles. Les gens ne sont pas stressés, le café est délicieux, il y a des terrasses sympas, la température est douce sans être trop chaude. Bref, c’est l’escale idéale pour commencer à déguster un long voyage.
Après la visite des Bolli qui fût très mouvementée, surtout au début en raison d’un mal de mer immédiat et violent pour Effi, nous avons bricolé un peu sur le bateau.
Nous avons aussi un petit souci sur le moteur tribord, il y a un faux-contact sur un des voyants d’alarme. Michel, le spécialiste local de Yanmar est venu voir, il n’a rien trouvé. Il est revenu le lendemain après avoir parlé à l’importateur espagnol/potugais, toujours rien. FInalement, il a proposé de changer une pièce, qui devrait arriver “demain”. Demain, puis le surlendemain, puis un autre jour toujours pas de pièce. Tant pis, on ne voulait pas attendre plus longtemps, on est parti avant que la pièce n’arrive. C’est pas très grave, on peut quand même utiliser le moteur, donc c’est l’essentiel.
J’ai également testé l’administration madéroise : afin d’aller visiter les îles désertes et les îles sauvages (deux groupes de petites îles qui sont des réserves naturelles), il est nécessaire d’aller demander un permis. 45 minutes de bus pour monter au jardin botanique et là 30 minutes pour démontrer que l’ordinateur n’est pas toujours un progrès. Alors qu’avant ces autorisations devaient être remplies en 5 minutes à la main (nom et pavillon du bateau, nombre de passagers, nom du skipper et date de visite), là ça a pris un temps délirant pour changer des documents word. Le pire c’est qu’après avoir imprimé 5 fois les documents, il y avait toujours des fautes qu’elles ont tipexées. Et le plus ironique dans tout ça, c’est que la première phrase commence ainsi :
“Ajude-nos a salvar o planeta ! Se rceber esta credential por correio electronico, NAO A IMPRIMA!”
Bref, faites ce que je dis pas ce que je fais...
dimanche, 9 novembre 2008
Madere, souvenirs souvenirs...
Têtes de boeufs
Un super jeu amené par Nicolas Bolli, joueur invétéré de jeux de société